Joseph Ratzinger

Jésus de Nazareth, 2006

 

 

Joseph Ratzinger, futur Pape Benoît XVI, est né en Bavière le 16 avril 1927.

Au sein d’une famille modeste, au temps de la guerre, il découvre la beauté et la vérité de la foi au Christ ; l’attitude de sa famille enracinée dans une vive conscience de son appartenance à l’Église, fut pour lui fondamentale De 1946 à 1951, il étudie la philosophie et la théologie, il est ordonné prêtre en 1951 et obtient son doctorat en théologie en 1953.  De 1962 à 1965, il contribue au Concile Vatican II  et consacrera son pontificat à sa mise en œuvre, dans la continuité de la tradition de l’Église. Le 25 mars 1977, le Pape Paul VI le nomme Archevêque de Münich et Freising, il reçoit l’ordination épiscopale le 28 mai suivant. Nommé par Jean-Paul II, le 25 novembre 1981, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi et Président de la Commission biblique pontificale ainsi que de la Commission théologique internationale, il fut Président de la commission qui a rédigé le Catéchisme de l’Église catholique présenté en 1992. En avril 2005, il est élu le 275ème Pape jusqu’à sa démission en 2013.  Au fil des années, ses publications abondantes n’ont cessé d’apporter à ceux qui voulaient approfondir la théologie un point de référence sûr. Jésus de Nazareth a été écrit en 2006.

Joseph_Ratzinger
Romano guardini
Romano Guardini

La prière du Seigneur, 1952

 

 

Romano Guardini est italien par sa naissance à Vérone en 1885, mais allemand de formation car ses parents s’installent à Mayence dès l’année suivante. Il entreprend des études de chimie à l’université de Tübingen et d’économie à celle de Munich mais choisit finalement la théologie et est ordonné prêtre en 1910. Il reprend ses études à Fribourg et à Tübingen et passe son doctorat sur Saint Bonaventure en 1915, puis en 1922 son habilitation à enseigner la théologie dogmatique. L’année suivante il devient professeur de philosophie de la religion à l’université de Berlin. Il y enseignera jusqu’à la fin de la guerre et retournera ensuite en Allemagne du Sud où il enseignera encore 20 ans, jusqu’à sa mort en 1968. Son principal apport théologique est sa réflexion sur le rôle essentiel de la liturgie à laquelle il consacre son premier livre dès 1918. Initiateur du mouvement liturgique, il est un philosophe-théologien qui aura marqué le XXème siècle. L’un de ses élèves, Joseph Ratzinger jeune étudiant d’à peine 20 ans, le choisit comme son grand « maître ». En tant que théologien, cardinal et même pape, Ratzinger a avoué plusieurs fois vouloir poursuivre la route tracée par Guardini.

Thérèse d'Avila

Chemins de la perfection, 1583

 

 

Née  en 1515 à Avila, Thérèse  est élevée au couvent des Augustines. La vie religieuse l’attire, elle décide à l’âge de vingt ans, d’entrer au carmel de l’Incarnation, elle devient Thérèse de Jésus en 1536. Elle y mène une vie sans grande ferveur religieuse. Mais un jour de 1542, alors qu’elle prie devant une statue du Christ flagellé, Thérèse entre dans un chemin de conversion qui bouleversera sa vie, elle s’engage dans la voie périlleuse de la mystique.

Elle participe au vaste courant de réformes issu du concile de Trente (1545-1563) et en 1562, fonde avec une trentaine de religieuses le couvent de Saint-Joseph à Ávila, dont la règle exige une vie rude consacrée à la contemplation du Christ.

Durant cette période, elle entreprend la rédaction de sa première œuvre littéraire : le Chemin de la perfection. De 1567 à sa mort, Sainte Thérèse d’Avila consacre son temps à l’élargissement de la réforme de l’ordre des Carmes ; tout au long de sa tâche, elle sera soutenue par Saint Jean de la Croix qui entreprendra la même réforme dans la branche masculine des Carmes.
Sainte Thérèse d’Avila, béatifiée en 1614 et canonisée en 1622, demeure une figure prestigieuse de la sainteté chrétienne, tant par son œuvre réformatrice, sanctionnée par la création de nombreux couvents « déchaux », que par ses écrits mystiques. Elle est devenue, en 1970, la 1ère femme proclamée Docteur de l’Église.

 

Teresa_of_Ávila